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Séries Tv à Foison
29 février 2012

44. Sons of anarchy saison 1

sons_of_anarchy

 

Genre : Série tv (Dramatique) créée par Kurt Sutter pour la chaîne FX.

Année : 2008.

L’histoire : Charming, Californie. Un club de motard, le SAMCRO, a un certain contrôle sur la ville de par ses activités illicites (trafic d’arme surtout). Le tout est camouflé au sein de leur QG qui est également un garage de réparation qui a pignon sur rue.

A propos de la série :

Cette saison compte 13 épisodes de 45 minutes.

 

Critique de ber :

Voilà encore une série ébouriffante qui mêle scénario en béton armé à une violence assez extrême. C’est un transfuge de feu The Shield qui est derrière les manettes. On n’est alors pas trop étonnés de retrouver une rigueur sans faille et une distribution au diapason.

Sons of anarchy est un peu le chainon manquant entre Oz et The Shield. A la première citée, la série emprunte la guerre des gangs sanglantes (c’est la sempiternelle guéguerre entre les Chicanos, les Black, les aryens et nos « héros irlandais, et tout cela à ciel ouvert bien sûr !) tandis qu’elle adhère totalement au sentiment de fraternité qui unissait la brigade de choc du Shield. Ce mélange harmonieux touche directement son cœur de cible, à savoir les fans de série toujours à la recherche de nouvelles sensations.

Même si elle ne renouvelle en rien de genre, la série est habitée par un certain sentiment idéaliste à travers le personnage de Jax, le jeune second du big boss (Ron « Hellboy » Perlman). A travers la lecture des écrits posthumes de son père, l’un des créateurs du groupe, sa vision du monde va petit à petit se transformer en quelque chose de pertinent. Ce qui est savoureux, c’est que la direction lui est pratiquement promise dans le futur. L’acteur, Charlie Hunnam, explose littéralement l’écran ! Dès les premières secondes du show, il cristallise l’attention avec son regard un peu vague et sa démarche nonchalante empruntée au rappeur !

Chaque épisode traite de son lot de thèmes, parfois très tabous d’ailleurs (la ménopause de la femme du boss, le bras armé de l’IRA, le premier épisode s’ouvre sur la naissance ultra prématurée du fils de Jax). On ne s’ennuie pas un instant sur les treize segments qui constitue la saison.

La distribution réserve aussi son lot de surprise. On est peut être pas étonné de retrouver Drea de Matteo (Adriana, la balance des Sopranos) dans le rôle de la junkie enceinte mais par contre le choc est assez intéressant quand on visualise Mitch Pilleggi (Skinner de X-files) en patron des « bikers » aryens ou encore Jay Roach (l’inénarrable Wagenbach de The Shield) qui enfile les guêtres d’un fédéraux timbrés car obnubilé par une jolie donzelle médecin. Le reste des acteurs est franchement d’un niveau supérieur. Ron Perlman, même s’il est un peu en panne de charisme en tout début de saison, gagne finalement en profondeur et complexité au fil des épisodes. Une montée en puissance comme on les aime !

Au final on est totalement immergé dans cet univers où le cambouis se mélange à l’hémoglobine. Et ce, nous faisant passer par tous les états : on rigole souvent (un contrepoids nécessaire à ce déferlement de brutalité), on frissonne (les cimes sont atteintes lors d’un « effacement » de tatouage dorsal au chalumeau), on est mis mal à l’aise (une scène de sexe esthétique juste à côté des restes fumant d’un agent fédéral) et on finit par fulminer face au mélodrame qui tient lieu d’épilogue.

Une très bonne série qui pose les bases de quelque chose qui ne demande qu’à grandir sur petit écran !

Note : 18,5/20

Ber

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