Genre : Série tv (Horreur) créée par Frank Darabont pour la chaîne AMC.

Année : 2010.

L’histoire : Dans la périphérie d’Atlanta, un groupe de rescapés tente de survivre à une terrible épidémie qui peuple les rues de morts-vivants voraces…

A propos de la série :

Cette saison compte 6 épisodes de 45 minutes. La série est basée sur le comic éponyme de Robert Kirkman.

Critique de ber :

Sans respecter à la lettre les épisodes de la bd, la série arrive allégrement à retranscrire les tenants et aboutissants de l’œuvre papier de Kirkman. Tout d’abord en respectant les grandes lignes des liens entre les personnages (.le triangle amoureux central, le rapprochement entre le vieux Dale et la jeune Andréa, les communications radios fantôme avec Morgan) et ensuite, en n’édulcorant pas vraiment le matériau d’origine (des scènes très gores, un pessimisme ambiant assez terrible).

Le programme quitte parfois le sillon de la bd pour offrir un contrepoint scientifique à la pandémie. On peut, en premier lieu, s’en inquiéter en pesant sombrer dans le trop explicatif mais n’en résulte au final qu’une nouvelle déconvenue enfonçant encore plus le groupe dans un désespoir certain.

Le casting, dans lequel ne ressort aucun visage extra connu, est intelligent à mon avis. Encore que certain personnages importants me paraissaient un peu lisse à première vue. Mais fort est de constater qu’après les six épisodes, on voit une nette évolution des caractères qui deviennent en totale adéquation avec l’extrémisme de la situation.

Maintenant reste à savoir si la série réussira à se projeter habilement dans l’avenir. Passé ce préambule au dessus de tout soupçon, comment vont s’en sortir les auteurs afin d’étaler leur bébé dans le temps ? Oseront-ils plus que lorgner vers le côté jusqu’au-boutiste de la bd ? En tout cas, ils clôturent de la meilleur des façons l’ultime épisode : par les premiers couplets de l’apocalyptique «Tomorrow is a long time » de Bob Dylan !

En résumé, on se retrouver dans une sorte Lost urbain (la survivance à tous prix, le rêve prémonitoire d’un rescapé sur la future attaque surprise des zombies) qui ne demande qu’à créer également sa propre mythologie, comme l’a su le faire le titre dans le monde des comics !

Ps : Petite joke issue de cette saison qui illustre à merveille la définition de l’humour noir : quand les rescapés utilisent les viscères d’un zombie raide comme guenille afin de se fondre au beau milieu d’une horde de zombies, un des comparses de la bande lâche inopinément qu’il a une carte de don d’organe !

Note : 18,5/20

Ber

49. The walking dead saison 1

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