52. Misfits saison 3

Genre : Série anglaise dramatico-fantastique créée par Howard Overman pour la chaîne E4

Année : 2011.

L’histoire : A peine leur travaux d’intérêts publics terminés, nos joyeux drilles, délesté de leur trublion de service, replongent pour un tour de carrousel suite à un délit mineur. Au passage, ils ont tous abandonné leur pouvoir premier en échange d’un autre. Car tel sont les termes du contrat lorsqu’on fait affaire avec Seth, le Dealer de pouvoirs.

A propos de la série :

Cette saison compte 8 épisodes de 45 minutes.

Critique de ber :

Tout débute de la meilleure des façons : des héros qui ont évolué dans l’entre- saison (changement de pouvoirs) et l’émergence d’un nouveau personnage pour tenter de faire oublier le départ du bondissant Nathan (l’attraction majeure des deux premières saisons, faut bien l’avouer)

On ne se sent pas du tout floué lors de la vision des deux premiers aventures (le dernier arrivé affublé d’un double de lui-même et qui aime se surnommer Enculator !) mais la suite s’avérera calamiteuse. Le programme se résumera à une enfilade de quelques bonnes idées (pas tjs originales d’ailleurs) nous ouvrant le chemin d’épisodes très balisés, limitant les possibilités d’une intrigue au long cours. De plus, quand les scénaristes s’attaquent enfin à un canevas de plus grande envergure, on le voit venir gros comme un camion (Seth qui trouve finalement le pouvoir de résurrection pour faire revivre sa dulcinée).

N’en ressort, in fine,  que le côté fun (un épisode uchronique où les nazis sont au pouvoir, l’éternel gimmick sur le meurtre de leur surveillant ou l’athlète qui devient hermaphrodite et s’auto reproduit malencontreusement). Et le manque de réelle répercussion de l’ensemble finit même par frustrer.

Seul l’ultime épisode ose ouvertement faire référence à la mythologie de la série. D’anciens personnages referont surface sous forme de revenants. L’un d’entre eux fera basculer le destin, de manière assez inattendue, d’une des filles, nous renvoyant aux grands moments temporels que la série à connue.

Le constat est indéniablement en deçà de ce que l’on a connu. Le nouveau perso, après un départ tonitruant, s’étiole par la suite. Avec en tête de gondole le navrant épisode où il se fait amputer de son organe le plus cher. Et que dire alors de son don de dédoublement qui est très mal développé durant la saison. Tout cela est assez symptomatique d’un programme qui ronronne quelque peu, à la recherche d’un nouvel élan qui le propulsera à nouveau dans les cimes du genre. On ne peut qu’espérer de meilleurs lendemains pour cette série toujours aussi politiquement incorrecte mais dont le génie scénaristique s’est perdu quelque part, dans les méandres de sa glorification.

Note : 12,5/20

Ber