88. Treme saison 4

Genre : Série tv américaine (Drame) créée par David Simon et Eric Overmyer pour la chaîne HBO (USA).

Année : 2013

A propos de la série :

La série compte 5 épisodes de 55 minutes.

L’histoire :

En pleine investiture de Barack Obama, un nouvel espoir renaît dans l’Amérique. A Treme, les effets s’en font vite ressentir via des réouvertures d’enquête sur des délits graves impliquant la police locale.

Critique de ber :

En catimini, Treme tire sa révérence. Les auteurs clôturent le programme en cinq épisodes, pas plus. La faute à des audiences plus ou moins en berne. Malgré tout HBO offre cet épilogue aux fans grâce au réel succès critique de la série.

Le raccourcissement de saison ne portera pas vraiment préjudices aux qualités connues de la série. Mais toute la subtilité que l’on lui connaît se retrouve quelque peu enserrée dans une cage thoracique pas assez volumineuse pour lui permettre de respirer convenablement.

En tout cas, les créatifs offrent un superbe écrin de sortie à tous les héros ordinaires que l’on a suivis durant toutes ces années. Que ce soit sous un angle larmoyant (la déchéance physique de notre chef indien) ou dans un versant plus pugnace via la volonté inébranlable de notre avocate des causes perdues.

Au final, il ya beaucoup de choses qui sont loin d’être réglées depuis le passage de Katrina dans cette région détériorée. La série a le mérite de nous avoir prouvé que la vie ne s’est pas arrêtée pour autant. En pleine reconstruction, autant matérielle que physique pour toutes ces âmes sinistrées, les personnages se débattent dans un quotidien qui ressemble peu ou prou au notre. Même si le leur a un moteur inépuisable, la musique ! Toujours aussi omniprésente, elle peut paraître presque asphyxiante dans ce contexte de moitié moins d’épisodes.

Même s’il elle était attendue, on aura le cœur gros devant la scène finale qui prend les allures d’un assemblage kaléidoscopique et musical, embrassant les destinées des héros de Treme. Comme une façon de dire correctement au revoir à chacun d’eux et pour nous faire croire que leurs aventures continueront peut-être dans l’esprit d’un scénariste free lance, qui leur inventerait un avenir reluisant.

Note : 18/20

Ber