97. Boardwalk empire saison 4

Genre : Série tv (Dramatique) créée par Martin Scorsese et Terence Winter d'après le roman Boardwalk Empire: The Birth, High Times and the Corruption of Atlantic City de Nelson Johnson pour la chaîne HBO.

 Année : 2013

A propos de la série :

La série compte 12 épisodes de 45 minutes.

L’histoire :

Se remettant petit à petit de la cabale qui s’était abattue sur lui, Nucky vit désormais seul et contrôle toujours Atlantic city. En pleine négociation de paix avec ses acolytes des autres villes, il devra aussi compter avec la pugnacité d’un agent fédéral, John Edgar Hoover,  nommé directeur d’un bureau d’investigation en pleine expansion…

Critique de ber

Dernier tour de chauffe avant le grand final pour cette série qui n’a jamais vu de baisse de qualité. Même si elle est moins épique que l’année dernière, cette livraison est tout de même d’une richesse incroyable. Nucky, isolé comme jamais, va élargir ses activités via un club auquel il offrira la gérance à Chalky, seule personne qui ne l’a pas abandonné lors des affrontements récents.

D’un autre côté, il participera à une affaire à Tampa (Floride) pour laquelle il fera la connaissance d’une barmaid en mode « brut de décoffrage ». La série se paie le luxe de lui donner les traits de Patricia Arquette qui défendra les intérêts de Nucky et plus si affinités…..

La trahison reste toujours un moteur essentiel de la série. Mais cette fois-ci de façon encore plus insidieuse. C’est via les forces de l’ordre que deux proches de Nucky vont se retrouver dans de beaux draps. On notera encore la pertinence historique du programme qui montre un John Edgard Hoover arriviste et déjà aux dents très longues.

Il n’y a pratiquement rien à jeter. Même si l’on a l’impression que certains personnages secondaires sont un peu sacrifiés (l’homme de main Harrow au visage défiguré, la mère de Darmody  devenue héroïnomane ou encore Michael « Nelson » Shanon) par de trop minces présences à l’écran, ce n’est que pour mieux nous faire mentir en leur offrant par la suite un rôle dans le théâtre des événements.

On vit également l’avènement d’Al Capone, plus hargneux que jamais suite à la mort d’un de ses frères et un nouvel adversaire, en la personne d’un sombre Docteur en théologie (Jeffrey Wright), est proposé à un Nucky qui se trouvera contraint et forcé pour d’illicites collaborations. C’est sur fond de racisme ambiant, de trafic de stupéfiants et autres guerres de pouvoir que tout ce petit monde va évoluer, pour le plus grand bonheur du spectateur qui n’en perd pad une miette tant tout cela est bien soutenu !

Que du bon pendant douze épisodes ! Ce qui n’augure que du positif pour une saison finale en huit actes que l’on souhaite plus jouissive que jamais !

Note : 18,5/20

Ber