109. The Knick saison 1

Genre : Série tv américaine (Drame médical) créée  par Jack Amiel et Michael Begler et réalisée par Steven Soderbergh pour la chaîne CINEMAX(USA).

Année : 2014

L’histoire : Au début du XXème siècle, le D^r John Thackery est récemment nommé à la tête du service de chirurgie de l’hôpital  Knickerbocker (New-York). Avec son équipe, ils repoussent les limites médicales alors que les antibiotiques n'existent pas encore.

 A propos de la série :

La saison compte 10 épisodes de + ou - 45 minutes.

Critique de ber :

Ames sensibles s’abstenir. Soderbergh (réalisateur de tous les épisodes !) s’évertue à être au plus près d’une approche réaliste à une époque où la chirurgie est dans ses balbutiements. L’ouverture ne trompe pas sur la marchandise : fondu sur le héros dans une opiumerie,  l’esprit embrumé enchainé par une césarienne compliquée où rien ne nous sera dissimulé : ni l’hémoglobine coulant à flot et pas plus le petit fœtus moribond.

L’atmosphère est plantée pour une série assez pessimiste qui dépeint tous les affres de l’époque (les épidémies, le racisme galopant, la corruption ambiante) mais avec un atout majeur qui va illuminer quelque peu le tableau. Et selon moi ça n’était pas gagné pourtant. Donner le premier rôle à Clive Owen (il ne m’a jamais convaincu au cinoche) apparait indéniablement comme la BONNE idée ! Son interprétation détonne, ravit, mystifie même ! De tous les plans, l’acteur fait preuve d’un talent grandiose en donnant vie à ce médecin cocaïnomane qui lutte jour  à près jour avec ses démons. Décoiffant !

Au-delà de cette performance, la série a un côté didactique pour les gens intéressés, comme moi, au monde médical. On voit naître les ancêtres archaïque des instruments d’aujourd’hui et l’on distingue véritablement les stigmates corporels provoqués par des maladies éradiquées depuis longtemps (la peste, la syphillis…). C’est peu ragoutant mais la piqure de rappel se vit comme une prise de conscience sur le chemin parcouru par la médecine moderne.

Un sujet original et un interprète en grâce font de ce programme une assez bonne surprise mais je ne sais pas si son côté anxiogène peut perdurer dans une multitude de saisons…

Note : 17/20

Ber