Genre : Série tv américaine (Comédie-Noire)) créée par Vince Gilligan et Peter Gould pour la chaîne AMC

Année : 2015

L’histoire :

La série se centre sur la vie de Jimmy McGill, avocat sans envergure, avant qu'il ne devienne l'homme de loi véreux Saul Goodman et qu'il ne rencontre les futurs trafiquants de méthamphétamine Walter White et Jesse Pinkman

A propos de la série :

Spin-off de la série cultissime Breaking bad.

La saison compte 10 épisodes de 45 min.

Critique de ber :

Comment exprimer mes sentiments au sortir de la série sans pour autant la descendre en flèche tous azimuts? Peut être en disant qu'elle se démarque de sa grande sœur, Breaking bad donc, dès ses prémisses et que son aspect éclaté (récit interpénétré d'innombrables flashbacks) maintient un certain niveau d'acuité de notre part.

Malgré cela, plus on avance et plus on se dit que cette entreprise ne résulte que d'une simple envie de surfer sur le culte qui a entouré la série-mère. C'est souvent là que la bât blesse dans les spin-off, quelque soit le média d'ailleurs.

Car oui, le perso de Saull Goudman crevait l'écran dans la série originelle. Et que cela passe assez bien aussi dans les premiers épisodes. Mais ensuite, on se voit bayer au corneille plus l'intrigue avance. Ce personnage haut en couleur avait toute sa raison d'être en personnage secondaire de Breaking ( le rôle ingrat du supporting character) mais cela ne fonctionne que modérément pour une série dont il est le héros. D'avance, on se doutait bien qu'il a commencé comme un arnaqueur de première. Même si l'on sourit quand l'on apprend l'origine de son diplôme d’avocat (un cours par correspondance à l'université Samoanne d'Amérique), l'intrigue ne décolle jamais par la suite. Sans être mal écrites, les origines de Saul finissent, inexorablement, par sombrer à nos yeux vers un ennui poli. Pire, on tombe au final dans une sorte de feuilleton procédurier qui le voit s'essayer à négocier avec les employeurs de son illustre avocat de frère dans un conflit tiré en longueur. Éreintant.

Même si les créatifs ont réussi à trouver à Saul une histoire d'amour sans mièvrerie aucune (avec la mignonne Rhea Seehorn ), le récit plonge implacablement l'idée de départ dans un néant dont elle ne se relèvera jamais.

C'est quand même too bad. Surtout qu'une seconde livraison est déjà sur les rails. Sans moi…

Note : 10/20

Ber

120. Better call Saul saison 1

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