Genre :Série tv comico-dramatique créée par Dmitry Lipkin et Colette Burson pour la chaîne HBO

Année : 2010

L’histoire : Ray, un prof de sport, tente de devenir gigolo afin de financer les travaux de sa maison

A propos de la série :

Cette saison compte 10 épisodes de 25 minutes.

Hung peut se traduire littéralement en français par « bien monté ».

Critique de Ber :

Ca débutait très bien. On retrouvait avec beaucoup de plaisir le ton de la première saison avec son côté humoristique et social à la fois. Une pertinente réflexion sur l’éducation des jeunes ados inonde le programme qui gagne encore en profondeur.

La suite sera moins folichonne. Pourtant l’idée farfelue que Tanya, la looser de service, aille prendre conseil auprès d’un vrai proxénète ajoutait encore du fun à l’ensemble. Malheureusement on tombera vite dans un scénario cousu de fil blanc. Sombrant dans un académisme quelque peu navrant (la reconquête de l’ex-femme, l’entreprise illicite qui capote), la série tente de se raccrocher au branche par des scènes de sexe de plus en plus explicites. Un coup dans l’eau vu qu’elles ne servent qu’à illustrer des cocasseries n’ayant que peu d’impact sur l’intrigue.

Les intriguent secondaires prennent également l’eau. Le bon ami un poil niais qui se retrouve embrigadé, malgré lui, dans l’entreprise passionne très peu quant à la voisine nymphomane (et son mari, meilleur ennemi de Ray), ils sont quasi invisibles !

Je voudrai terminer sur une note optimiste en mettant en exergue la tenue parfaite du rôle de la pimbêche sûre d’elle par Rebecca Creskoff (la fameuse Lenore). Son aplomb, même dans le plus simple appareil (quelle plastique mes aïeux !) frise le charisme divin. Sa sous utilisation dans cette saison dénote d’une chute d’inspiration scénaristique.

Une seconde livraison en demi-teinte.

Note : 11,5/20

Ber

37. Hung saison 2

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