Genre : Série tv américaine (Fantasy) créée par David Benioff et D. B. Weiss pour la HBO (USA).

Année : 2011

L’histoire :

Sur le continent de Westeros, Edd Stark, peu désireux de quitter ses terres, accepte de devenir le nouveau bras droit se son vieil ami le Roi Robert Baratheon, seigneur du royaume des sept couronnes.

A propos de la série :

Chaque saison compte 10 épisodes de 52 minutes. Le programme se base sur une série de romans de fantasy écrits par George R. R. Martin.

Critique de ber :

Même si la série se taillait déjà une fameuse réputation via les ouï-dire de la toile, je débutais sa avec des pieds de plomb, ne croyant guère au genre fantasy au format télé. Mais dès les balbutiements du premier épisode, j'ai senti que l'aventure prenait directement des chemins jubilatoires pour moi. En créant un monde baigné dans le médiéval que l'on devinerait perdu dans le Grand Nord européen, les auteurs nous électrisent de suite avec des enjeux "politiques" suite à la future succession du Roi des sept couronnes. Car tout réside là, dans un grand jeu des familles où la sagesse et la droiture n'ont que très peu voix au chapitre.

Ajoutez à cela un territoire très vaste avec des Seigneurs multiples aux motivations diverses et une zone interdite gardée par des bannis peuplée de Revenants. De ce fait, le terrain de jeu paraît assez infini pour cette lutte de pouvoir qui, même si elle épouse les frontières de l'imaginaire, n'en demeure pas moins assez réaliste dans le traitement de la mégalomanie de certains ou dans les coups tordus assénés par d’autres.

Comme à l’accoutumée, cette série ricaine jouit directement d’une mise en place efficace. En nous faisant pénétrer dans ce nouvel univers via les époux Stark et leurs nombreuses progénitures, les scénaristes ont trouvé la clef idéale qui nous fait entrer dans ce nouveau monde chevaleresque où les traîtres ont déjà investi les alcôves de la Cour royale. En parallèle, les deux derniers héritiers d’une peuplade déchue fomentent une vengeance outrecuidante en s’alliant à des Nomades sanguinaires. L’échiquier se dessine donc assez rapidement pour nous offrir un spectacle complet au fil des dix épisodes. Et ce sans jamais se départir de la réelle connivence qui s’est tissée entre le spectateur et le clan Stark.

Du bel ouvrage que cette première livraison qui a fait souffler un élan épique sur le paysage audiovisuel et j’ai bien l’impression que celui-ci est bien loin de s’estomper !

Note :

18,5/20

Ber

64. Game of thrones saison 1

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