Genre : Série tv (Horreur) créée par Frank Darabont pour la chaîne AMC.

Année : 2012

A propos de la série :

La série compte 16 épisodes de 41 minutes.

La série est basée sur le comic book éponyme de Robert Kirkman.

L’histoire :

8 mois ont passé. Le groupuscule d’Atlanta mené par Rick trouve refuge dans une prison. Andrea, quant à elle, a été secourue par la mystérieuse Michonne. Les deux femmes pensent trouver un peu de répit en pénétrant l’enceinte de Woodbury, une petit bourgade régie par un illuminé se faisant appeler Le Gouverneur.

Critique de ber :

Walking dead est de retour avec un programme des plus copieux (16 épisodes !). L’entreprise devait être ambitieuse pour qui voulait épouser les enjeux d’une période clef de la bd originelle. A savoir, les mois que passent le groupe dans une prison désaffectée et leurs échauffourées avec le Gouverneur, un psychopathe sanguinaire qui manipule ses sujets.

La réussite est au rendez-vous. Les auteurs utilisent intelligemment le matériau d’origine en respectant les idées maitresses du comic (l’arrivée de Michonne, la folie passagère de Rick, le bras de fer infernal contre le Gouverneur) sans se calquer scrupuleusement sur les scénarios des épisodes papiers. Tout est parfaitement millimétré pour le format tv avec, à la clef, des scènes totalement inédites qui explose littéralement l’écran (l’accouchement létal de Lorie et ses conséquences sur le groupe sont d’un poignant !).

Ce récit de survivance continue de voguer dans un pessimisme ambiant. On est vraiment au diapason de l’esprit de l’œuvre de Kirkman. Entre western crépusculaire et conte horrifique, la série sublime le concept original par de petites touches personnelles : des plans ingénieux, un humour glacial et des personnages toujours aussi crédibles dans cette situation impossible. Mieux encore, les auteurs osent se jouer de tout le monde. Tout d’abord des non initiés qui vivront une expérience inédite tant le jusqu’auboutisme est de rigueur. Mais là où ils font très forts, c’est qu’ils étonnent les aficionados, comme moi. Par exemple, ils nous font croire qu’on anticipe les choses mais c’est pour mieux nous retourner le cerveau (Le Gouverneur qui apprête sa pièce de torture. Pièce qui sera le chemin de croix d’une héroïne différente par rapport à la bd !)

Le final est aussi à la hauteur. A contrario de la saison précédente où quelques bribes d’images, en guise de promesse futures, nous montrait la ligne directrice, cette saison préfère se refermer sur des points de suspension. Le programme va véritablement jusqu’au bout de ses intentions (fin des hostilités entre les deux factions et mort presque inéluctable d’un personnage important) et abandonne le groupe, qui a un peu grossi ses rangs, vers un avenir de plus en plus incertain. Rien que pour cela, respect !

Je n’ai qu’une chose à ajouter : c’est pour quand la suite ?

Note : 19 /20

Ber

87. Walking dead saison 3

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