91. Black mirror saison 1

Genre : Série tv anglaise (Dramatique-satirique) créée par Charlie Brooker pour la chaine Channel 4 (ENG).

Année : 2011

L’histoire : D'après Charlie Brooker, chaque épisode a un casting différent, un décor différent et une réalité différente, mais ils traitent tous de la façon dont nous vivons maintenant - et de la façon dont nous pourrions vivre dans 10 minutes si nous sommes maladroits

A propos de la série :

La saison compte 3 épisodes de + ou - 45 minutes.

Critique de ber :

C'est la série qui fait le buzz depuis quelque mois et au sortir de la vision de sa première saison, le sentiment qui m'habite est que je la trouve un brin surestimée.

Il est vrai que les thèmes abordés ont le mérite de questionner une société devenu esclave de ses technologies mais je trouve que chaque épisode a son lot de défauts et qu’ils  ne sont finalement pas à la mesure de l'ambition affichée. Entrons un peu dans les détails:

" L'Hymne national " possède sans conteste le scénario le plus couillu. Est mis en lumière la propension de notre société au voyeurisme. A l'ère des réseaux sociaux et de You tube, les auteurs mettent en mauvaise posture le premier ministre himself! Ce dernier se verra contraint à copuler avec un porc en direct et ce,  devant l'ensemble de ses sujets. Même si le programme va jusqu'au bout des choses, on peut se navrer d'une légère baisse d’intérêt au delà de la moitié de l'épisode. Note : 7/10

Le second volet, " 15 millions de mérites ", nous décrit une drôle de société où le peuple pédale dans le vide pour avoir des crédits. Crédits qui ont remplacé l'argent. Arrivé à 15 millions de crédits, la chance est offerte au quidam de participer à un concours pour devenir une star. Entre critique ouverte d'American idol et consœurs et la mise en lumière d'une société sectaire envers les « gros », j'avoue être passé un peu à côté de ce segment. La faute un visuel très cheap et à un message final pas très racoleur (genre la révolution, aussi extrême soit-elle, peut être récupérée par le système). Note : 4/10

La troisième tranche " Retour sur image" invente un nouvelle technologie intéressante : une carte mémoire implantée sous la tempe, permettant de visionner à l’envi tous les moments passés tels des fichiers vidéo. Un chouette concept de départ qui va malheureusement tourner court. Quand ladite invention ne sert qu'à alimenter en eau le moulin d'un mari hyper jaloux, le récit devient convenu et ultra balisé. Too bad.       Note: 5/10

Note : 11/20

Ber