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Séries Tv à Foison
25 novembre 2012

55. Boardwalk empire saison 2

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Genre : Série tv (Dramatique) créée par Martin Scorsese et Terence Winter d'après le roman Boardwalk Empire: The Birth, High Times and the Corruption of Atlantic City de Nelson Johnson pour la chaîne HBO.

Année : 2011.

L’histoire : Les années 1920. Atlantic City. Nucky  Thompson se voit inquiété par la justice pendant qu’un groupuscule, mené franc battant par ses proches (dont son frère et son protégé), s’évertue à précipiter sa chute.

A propos de la série :

Cette saison compte 12 épisodes de 45 minutes.

Critique de ber :

Les promesses de fin de saison sont largement tenues. Même si le programme commence assez paisiblement, ce n’est que pour mieux nous asséner sa dramaturgie galopante au fil des épisodes. Une fois happé par l’intrigue (disons dès le second épisode), on se voit emmené, tel un témoin subjugué par le tumulte scénaristique, dans les tréfonds de l’âme humaine, via son versant le plus vil.

Car tout est nimbé d’un pessimisme hypertrophié entre la corruption qui fait loi, les meurtres crapuleux (très gore, au demeurant), la poliomyélite infantile, les trahisons multiples entre collaborateurs ou encore la naissance d’un enfant illégitime dans un confinement crépusculaire. Tout cela au nom d’une course éperdue aux dollars.

Darmody, le fil spirituel de Nucky, apprendra à ses dépens les affres insondable dans lesquels on peut être précipité quand on a les pleins pouvoirs sur la ville. Son existence se transformera en véritable drame shakespearien, qui trouvera son point d’orgue dans l’avant-dernier épisode qui prendra des allures de flashback (suite à un double meurtre qui le touchera au plus profond), afin d’étayer encore plus ses origines pernicieuses. Le meilleur épisode à n’en pas douter.

C’est l’ultime épisode qui souffrira de la comparaison. On s’y sent un brin floué par un retournement de situation dans le prétoire, comme si on était pris dans un tourbillon de faits trop vite énoncé, ce qui ouvre des soupçons sur le bienfondé de l’entreprise. Heureusement les auteurs terminent leur épilogue par une petite pichenette salvatrice qui nous dessine un sourire en coin. Comme pour montrer la marge de manœuvre possible des épouses d’hommes de pouvoirs.

De son côté, l’inspecteur Van Alden, autre grande figure de la première saison, vivra un véritable chemin de croix, le reléguant presque au rang de second rôle un tantinet pitoyable. Supplanté par une collègue (on parle déjà de la guéguerre entre le fédéral et la police d’état) au niveau professionnel, il fera également sombrer son mariage et finira même par se faire rattraper par la justice pour un ancien acte délictueux. Il est à gager que son statut de paria trouvera un autre écho dans la suite des aventures.

A peine un demi-cran en dessous de la première livraison (la faute à un final un peu expédié), la série gagne tout de même ses gallons  d’objet télévisuel voué à une certaine pérennité. Il est clair que Boardwalk Empire a le souffle d’un Soprano. Elle peut même se targuer d’être pour elle une sorte de pierre de rosette originelle dans sa manière de dépeindre la naissance de tout un pan de la pègre. Espérons qu’elle continue dans la même veine dans les années qui viennent…

Note : 18,5/20

Ber

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