79. Sons of anarchy saison 4

Genre : Série tv américaine (Dramatique)  créée par Kurt Sutter pour la chaîne FX.

Année : 2011

A propos de la série :

La série compte 14 épisodes de 45 minutes.

L’histoire :

14 mois ont passés. C’est fraichement sorti de prison que le SAMCRO se lie avec une branche du cartel mexicain qui a une grande demande en arme à feu. Ce nouveau contrat s’accompagnera d’une nouvelle activité qui divise grandement le groupe : l’acheminement de grosse livraison de cocaïne…

Critique de ber :

Encore une saison riche en rebondissements ! Le crew va plonger dans un univers encore plus sanglant en s’alliant à un cartel mexicain. De plus, ils seront coursés par un nouveau shérif qui se trouvera sous le joug d’un assistant du procureur qui a déjà monté un dossier pharaonique sur le Samcro, le cartel et leur accointance avec le Real IRA.

Entre deux balances (une jeune recrue en proie à des doutes sur sa légitimité et un ex-membre en cabane dont l’honneur a été bafoué), les Sons of anarchy vivront une sombre période. Leur boss, Clay, n’arrangera pas les choses : de plus en plus secret, il s’engluera dans des décisions immorales l’entrainant tout droit à l’autodestruction.

Vont se démarquer de la situation deux rôles qu’ont attendait peut être pas là.  C’est Gemma, la matrone du club, qui va prendre le rôle de la conscience du club.  C’est bel et bien à travers ses yeux que le délitement du groupe va prendre corps. Tandis que le shérif déchu, Unseen, jouera le rôle de son bras droit (armé). Du statut de clochard oublié des premiers épisodes, l’ex-flic va intelligemment  manœuvrer sur plusieurs tableaux  afin d’ouvrir les yeux sur les risques encourus par chacun en ces périodes chaotiques.

Mais le gros tour de force des auteurs réside dans leur manière d’appréhender le personnage monolithique de Jax. La surexposition de ses actions lors des premières années va laisser place à quelque chose de beaucoup plus subtil. Le jeune motard endosse ici le rôle d’un héros tragique grec qui doit prendre ses décisions suites aux événements extérieurs. J’en veux pour preuve la magnifique scène du dernier épisode où une décision très importante pour l’avenir ne lui est dictée que par la sournoiserie des deux femmes (harpies?) de sa vie. Du tout grand art !

On en oublierait presque les petites scories scénaristiques qui ont habité la première moitié du programme. A savoir, un quelque peu fatigant manège sur la possession de lettres qui anéantirait le club. Ou bien encore sur le réel impact de ce qui fait chanter le membre actif des motards. Disons que tout cela part aux oubliettes au vu du souffle donné à la série dans sa seconde partie. Je trouve que l’on pénètre de plus en plus dans les arcanes d’un club de motards. Jusqu’à approcher de très près la réalité, pas très tangible faut bien l’avouer, sur ce que représente un club de motard pour chaque membre qui la compose. Rien que pour cela, on peut dire que cette saison s’inscrit, encore et toujours, dans le haut du panier de ce que fait la télévision actuellement !

Note : 17,5/20

Ber