95. Misfits saison 5

Genre : Série anglaise dramatico-fantastique créée par Howard Overman pour la chaîne E4.

Année : 2013

A propos de la série :

La série compte 8 épisodes de 45 minutes.

L’histoire :

Cela fait un an que l’orage a frappé. Nos cinq larrons en pénitence pour mauvaises conduites continuent à se débattre dans une Angleterre de tous les dangers…

Critique de ber :

Ultimes épisodes pour Misfits en cette cinquième année de vie.

Je pense que le moment est très bien choisi pour une série qui n’a plus grand-chose à dire dans la case qui est la sienne : la science fiction en mode irrévérencieux. Même si elle n’offre pas de plus value, cette livraison a tout de même des qualités certaines

Derrière des épisodes toujours rythmés mais à la mécanique assez attendue, se cache toujours, ça et là, des idées assez sympas (les scouts suppôts de Satan, la fille avec des nichons hypnotiseurs). Mais le petit plus cette saison, c’est la naissance, en marge des aventures de nos délinquants, d’un groupe de super héros. Poussé par les prédictions d’une tricoteuse de pull qui présage le futur, Rudy 2 (le double du queutard Rudy donc) va enrôler des quidams participants à son groupe de paroles (les Super pouvoirs anonymes, ça ne s’invente pas !). Tout ce pan de scénario se boit comme du petit lait pour les fanas de comics ! Entre réunions dans un local sombre et désaffecté, baptême du feu dans la douleur jusqu’au virage en « Confrérie des mauvais mutants », tout cet arc narratif est au diapason !

De plus, au contraire de la saison dernière, les auteurs vont même réussir à dynamiter les derniers épisodes. Grâce à deux ingrédients qui leur avait réussi par le passé. Primo en réintroduisant intelligemment le concept d’inversion des pouvoirs suite à l’ingestion d’ecstasy et secundo, par le voyage dans le temps, qui permet de voir l’évolution des intrigues via le prisme d’une ellipse d’un an. Misfits se voit alors offrir un superbe écrin pour tirer sa révérence. Aidé aussi par une image finale fantasmée depuis les débuts du programme. Même si les têtes ont changé, on a toujours su qui étaient véritablement voués à devenir des justiciers avec un grand J.

Une série qui sans être totalement indispensable aura amené sa pierre à l’édifice de la science fiction télévisuelle. Ses nombreuses qualités auront montré qu’il est possible de surfer sur la vague superhéroïque au cinéma en créant un univers référencé mais sans avoir besoin du label Marvel ou DC ! Rien que pour cela, respect !

Note : 16/20

Ber