67. Generation kill
Genre : Mini série tv américaine (Guerre) créée par David Simon et Ed Burns pour la chaine HBO (USA).
Année : 2008
L’histoire :
2003. Invasion de l’Irak. On suit, au départ du Koweït jusqu’à l’entrée à Bagdad, les pérégrinations d’un bataillon de reconnaissance du corps des Marines.
A propos de la série :
La série compte 7 épisodes de 60 minutes. Le programme se base sur le livre éponyme du journaliste Evan Wright.
Critique de ber :
Elle est de très bonne facture cette évocation de cette guerre un poil absurde sur le papier (à la recherche d’armes de destruction massive qui n’existent pas).
En nous livrant une sorte de documentaire aguerri, les auteurs nous offre une très large galerie de personnages plus vrais que nature. Tout respire l’authentique que ce soit les réflexions des personnages sur leur condition de soldats ou bien dans les tristes réalités du quotidien de ces Marines (équipements défectueux, stratégies floues, un seul traducteur pour communiquer avec les populations locales…).
Cela tient la route de bout en bout. On ressent la langueur des longues attentes que peuvent endurer ces soldats. On perçoit bien aussi l’adrénaline du combat ou leurs élans euphoriques lorsque le bataillon reçoit un appui aérien (impressionnant cette pluie de douilles qui leur tombe sur la tête). On est également avec eux quand le doutes les envahit et ce, à maintes reprises
Légion de questions sont posées au travers des sept épisodes qui se solderont par une scène qui en dit long sur la réalité de la guerre. En effet, lorsque le bataillon regarde, à l’aube de retourner aux USA, le petit film qu’a réalisé le vidéaste du groupe. A l’euphorie des premières minutes, va s’insinuer inexorablement un malaise prégnant dans le regard de chaque protagoniste. Ce qui les fera quitter, les uns après les autres, l’écran qui n’a pourtant pas fini de relater la dure réalité qu’ils ont vécue…
Clap de fin.
Note : 18/20
Ber